Le tournoi de Paris Bercy de judo, qui se déroule chaque année début février et auquel je participe en tant que photographe pour France Judo, est l’occasion à chaque fois de rencontres, d’échanges et de partage avec d’autres passionnés de notre sport.

Lors d’une simple discussion avec Oliver REMY, le boss de l’EDJ (l’un des fondateurs, également directeur de la rédaction et de la publication), ce dernier me propose de m’ouvrir les pages du magazine pour un reportage (texte et images) dont j’aurai le choix. Il m’a fallu un petit moment pour en réaliser la portée ; d’un côté, une immense fierté, bien sûr. D’un autre, fidèle à moi-même, traversée par un soupçon d’inquiétude. Et si je n’y arrivais pas ? Car quand même, l’EDJ est loin d’être n’importe quoi : c’est LA revue phare d’expertise sur le judo, construite et alimentée par des journalistes, chroniqueurs (souvent des judokas de renom) et autres photographes de haut vol, diffusée qui plus est dans une soixantaine de pays !

Conformément à mon tempérament, aussi, décevoir me parait inconcevable. L’attitude d’un bon judoka (j’ai été à bonne école). Les photos, aucun souci. Écrire, raconter une histoire, j’adore. Très vite alors, il faut mettre la machine en route, trouver l’idée et le plan d’action adéquat. Le sujet ne sera pas difficile à trouver. Quelque part près de chez moi au cœur de l’Alsace, un petit club de judo fait parler de lui depuis quelques semaines. Il s’agit des Arts Martiaux de Sundhoffen (68), parti de 36 licenciés en plein Covid (2021) à 270 au printemps 2023. Un truc de ouf, qu’il me semblait important de partager. En effet, tout club de judo peut réussir : avec de l’envie, une stratégie bien ciblée et une bonne dose d’audace, tout devient possible !

Pour en construire le texte, il m’a fallu aller à la rencontre des différents acteurs, écouter, prendre des notes, comprendre, analyser puis hiérarchiser. Quant aux photos, je disposais d’un stock déjà conséquent, ayant été missionnée par France Judo courant mars dans ce même club pour alimenter la banque d’images fédérale (lire l’article dédié : Shooting photos aux A.M. Sundhoffen). Le travail d’orfèvre de la rédaction de l’EDJ a fait le reste, structurant le tout pour l’adapter au format de la revue et… des lecteurs. J’espère qu’ils apprécieront.

Un grand merci aux A.M. Sundhoffen pour leur accueil, leur patience et leur disponibilité. Un grand merci également à toute l’équipe de l’EDJ pour leur confiance ! Une belle aventure pour moi en tout cas, riche en enseignements, toujours bons à prendre pour s’améliorer et progresser !

 

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Lire l’article (EDJ n°105 Juillet-Août 2023) :